La surprise est toujours la même. Je vaque, je vague à occupations et le soleil, soudainement, étale sa présence sur les objets du quotidien. Alors plus rien ne ressemble à rien. La planche de pétrissage devient une chambre de collision où l’histoire des atomes se jouent, ressemble à une vieille supernova en train de s’agglomérer en terre nouvelle où, un jour, un petit Jésus-Mahomet viendra annoncer une quelconque nouvelle.
Les bulles de savon se transforment en bouillon primordial et la matière sur d’autres objets sont autant de scories abandonnées à leur inactivité.
La lumière, génératrice de toutes les inspirations et religions m’interdit pourtant les conclusions. Elle est plutôt un jeu serein, une lune de miel avec les divagations, une prière d’hallucinations. Elle unit sans rien comprendre, rien expliquer, elle se donne et nourrit.
Il n’est pas étonnant que j’aime tant la danse de planètes et des nébuleuses, car l’une est ordre, l’autre est chaos devant lesquels on ne peut que se fermer la gueule et les hypothèses. Nommez-la comme bon vous semble, avec une minuscule ou une majuscule. Sachez tout de même la regarder avec un oeil neuf sans pour autant vous aveugler. L’ignorance semble être notre seule réponse ; notre quête est notre seule connaissance.