Les contrastes sont monnaie courante en ville. D’une saignée bétonnée, on passe au tamisage doucereux d’arbres sur le point de s’endormir, pour revenir, au final, aux angles pharaoniques des immeubles.
Mon quartier en est un bon exemple. Il suffit de rejoindre un petit parc à deux rues de chez moi pour goûter à la tranquillité. Il suffit de remonter vers la métropolitaine pour se faire rappeler que nos dettes ne se paient pas avec le soleil.
Mon corps, mes sens et mes pensées enregistrent ces changements visuels, climatiques. Malgré la piètre qualité de l’air, j’élargis les alvéoles, arrondis les iris et laisse couler en moi l’oxygène de la vie.