Mon lave-vaisselle n’est plus ce qu’il était. Acheté en octobre 2008, il a commencé à montrer des signes de fatigue prononcée il y a six mois. La porte du conteneur à savon ne ferme plus, son coût de remplacement est prohibitif, et c’est maintenant le plateau supérieur qui ne lave plus vraiment. Cerise sur le sundae, c’est de marque Kenmore. Sears a fait faillite.
Je suis pourtant du genre à bien m’occuper des appareils. Je les bichonne, leur donne leur dose régulière de nettoyants spécialisés. Mais rien n’y fait. Dix ans sont maintenant devenus la norme de remplacement des gros appareils. Tout ce que j’espère est que mon réfrigérateur et mon fourneau, achetés en même temps que mon lave-vaisselle tiennent le coup plus longtemps. Je ne suis pas prêt non plus à mettre 300$ de réparation alors qu’un appareil neuf ne m’en coûterait que le double pour dix autres années de service. Je réserverai donc les tâches du lave-vaisselle à nettoyer dans le premier plateau.
Entretemps, je me suis résolu à acheter un petit bac d’évier et un joli support à vaisselle. On dira que l’exercice est simple, « zen » et PEUT-ÊTRE économique. Ce n’est pas plus mal, même s’il faut faire tout de même attention lorsqu’on manipule les verres ou les tasses, car ça aussi, ce n’est pas aussi solide qu’il n’y paraît. Au moindre choc, votre petite tasse à café produite probablement en Chine est aussi friable qu’une poussière d’étoiles.
Une chose est certaine cependant. Ma vaisselle est maintenant bien plus propre. Je pourrai aussi utiliser l’argent économisé à réparer la maison bâtie dans les années 1930 qui, elle, plus durable, montre quand même de plus en plus des signes de haute fatigue.