Pendant quelques jours, j’ai dû travailler et retravailler un chapitre, celui-là même décrit vaguement dans le précédent billet. L’embâcle est brisé maintenant, l’eau se libère et m’emporte avec elle.
Le vertige est toujours présent, comme si je me dirigeais vers un horizon qui se jettera immanquablement dans l’inconnu, celui où tout doit recommencer, ou renaître, c’est selon.
Le temps avance, et terminer quelque chose relève à la fois de la satisfaction, de l’ivresse et aussi d’un dessillement, d’un retour à une lumière sans doute plus crue. Rien n’est moins certain. Mais le champ aura été labouré. Dans quelques chapitres, je pourrai me reposer et attendre le printemps.