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23:14

1 mars 2013

D’après de savants calculs prenant en compte la précession des équinoxes, j’aurai 54 ans à 10:03:08 de l’avant-midi, une journée avant la date officielle du 2 mars. Considérer plutôt l’astrologie traditionnelle, cela me donnerait un retour solaire à 15:56:42. C’est précis et, du coup, totalement fondé sur l’incertitude, voire l’aléatoire.

Notre destin n’est nullement inscrit dans la course des astres, mais les astres courent bel et bien au-dessus de nos têtes. Les marées gonflent bel et bien nos veines, mais nos veines sont résistantes et tout de même sujettes aux tensions provoquées par la lune. Nous vivons dans ce petit aquarium que nous nommons la Terre ; il serait vain de nous enorgueillir d’une liberté qui nous échappera toujours.

Que nous reste-t-il alors ? Tout, bien sûr. Si les Anciens regardaient le ciel pour des réponses, nous devons nous aussi nous tourner vers ces étoiles pour apprendre nos leçons. As above, so below. Ce qui se trame ailleurs est ce qui se joue ici. Voilà pourquoi l’Humanité devrait se solidariser plutôt que se fracturer.

Quant à moi, je « renais » pour la cinquante-cinquième fois. Les astres semblent être en ma faveur : une solide solitude durant des tremblements de terre possibles. Comme si le volcan de 2012 décidait finalement de lancer très haut sa lave.

Qui verra verra.

P.S. 27 juillet 2019 : Cette année marqua la signature d’un contrat avec VLB éditeur et mon changement radical de carrière.