En paix?
Que ce soit le matin, le soir, rarement le midi, la lumière qui naît ou qui meurt, couchée sur l’horizon, m’oblige à la certitude même si je ne puis en tirer de solides vérités.
L’effet, toujours le même, maintes fois répété et saisi, m’aura accompagné tout au long de ma vie. J’essaie que chaque jour en soit ainsi, peu importe qu’il vente, qu’il pleuve, ennuagé de gris ou de bleu.
Notre vie est notre lumière. Fragile, puissante, noyée dans le non-sens et pourtant mue par les mêmes atomes qui ont formé les soleils et les trous noirs.
Je n’ai de réponse à donner que mon bouquet de questions et de sentiments et ce faisant, j’arrive à respirer comme je voguerais sur une longue vague.
La lumière a besoin de son ombre et vice versa. Le bonheur s’entoure de précipices volcaniques. Ne vivrions-nous pas en paix si nous marchions tous ainsi sur la corde raide de la beauté ?
