J’ai regardé hier soir, sur Télé-Québec, l’excellent documentaire Godin. L’incarnation de ce poète est émouvante, on en vient à regretter ce temps où la cause politique semblait prendre tout son sens. Godin était probablement en avant de son temps et, de l’aveu même de Jacques Parizeau, avait très bien compris que le nationalisme passait par l’inclusion des peuples immigrants.
On entend Godin nous dire qu’il y a des poètes qui se regardent le nombril et qu’il n’est pas de ceux-là. Il n’était pas aimé des intellectuels. Regarder ce documentaire nous interpelle et nous oblige à nous questionner sur le sérieux de nos convictions.
S’il y avait davantage de Godin sur Terre, il y aurait peut-être autant de guerres, mais qui sait, il y en aurait peut-être moins, et les politiciens sauraient bâtir et guider de grands vaisseaux.
Je suis curieux de lire la correspondance amoureuse entre lui et sa belle Pauline d’autant que leur relation fut parfois orageuse. La tempête... lorsqu’elle est belle, n’a rien à envier au calme des philosophes.