Deux semaines ont passé sans que je n’écrive ici. J’ai pourtant marché, regardé l’automne. Il est passé du froid au chaud, du soleil au gris, du sec à l’humide. Les feuilles laissent des traces, puis s’amollissent pour de bon. Tantôt la neutralité douçâtre d’un brouillard matinal, tantôt la neige encore trop translucide pour blanchir le sol. Je n’ai rien d’autre à dire que d’observer et n’essayant non pas de comprendre, mais d’absorber. Je gonfle ma vie.