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Pain quotidien

4 mars 2012

Aujourd’hui sera un temps de boulange. Si, dans un premier temps d’apprentissage, j’essayais toutes sortes de recettes, je me suis rabattu depuis un an sur un seul type de pain. Pain au levain, multigrain, tout concourt à la rime et au bien-être. En résulte trois miches, l’une prend le chemin du rez-de-chaussée, l’autre est consommée au petit-déjeuner et parfois au lunch du midi, lorsqu’une soupe ou un sandwich sont servis. Enfin, la troisième miche va au congélateur. J’en suis quitte pour une semaine et demie à deux semaines avant de ressortir le levain et préparer, le soir d’avant, la pouliche et la préparation de grains.

Tout en étant complet, le pain est léger et sucré, et lorsqu’il est bien réussi, il possède une humidité qui le peuple d’alvéoles.

Je suis heureux à faire ainsi mon pain et j’envie souvent ceux qui travaillent pourtant dur à l’ouvrage, chaque matin, pour offrir baguettes et miches variées. J’ai déjà écrit un roman autour d’un boulanger. Il y a des moments où j’aimerais que les heures de la boulange envahissent toutes mes pensées.