Avec nos oreilles aveugles, nous tendons l’écoute. Il se terre derrière ces peaux vivantes qui nous interdisent le passage ; si on s’approche de trop près, il s’esquive plus profondément à l’intérieur des terres de l’âme. Il est libre, ne se laissera pas si aisément capturer. S’il en est contraint, il n’hésitera pas à quitter le navire pour se réfugier dans le ciel du hasard.
Il est, elles sont comme le Petit Poucet, laissent des miettes pour qu’on ne perde pas leurs traces. Les amours sont nombreuses. Ils sont elles et vice versa. Les amours, les petits comme les grands, ont pour vie nos voyages. L’Amour, le grand solitaire, n’envie rien à Machiavel et sans cesse nous lui sacrifierons nos bras, nos cœurs, et même la totalité de nos vies.
Aisément nous lui offrons nos cous, son glaive n’arrête pas. Et le plus merveilleux, c’est qu’ainsi, comme des volailles étêtées, nous chantons sa gloire, courons derrière lui. Le pire dans tout ça, c’est que nos têtes repoussent et nous dansons, comme de beaux dindons, de nouveau vers l’échafaud.
L’Amour est une plaisanterie, et malheur à nous si nous cessons d’en rire.