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De la modestie

23 octobre 2011

Ai mis rapidement en pages le roman. Il ressemble déjà à un livre, fait ainsi 216 pages, ce qui pourrait se traduire en un livre de 350 pages. Vu comme ça, tout apparaît si peu. Les pages sortaient de l’imprimante et je glissais mon regard sur les mots. J’en avais un certain malaise et vertige. Extraire ainsi des phrases n’a pas de sens, mon écriture n’aime pas les courants d’air.

J’ai envoyé en PDF mon texte à mon ancien éditeur, puisqu’il me le réclamait depuis longtemps. Il n’est plus dans le domaine, mais saura certainement me guider. Ai également laissé une note à une de ses collaboratrices de l’époque Varia. J’aimais cette équipe de passionnés. Dommage que la maison n’existe plus entre leurs mains. La nouvelle équipe a tout simplement banni la fiction de ses tablettes. (le site Web de Varia ne répond d’ailleurs plus.)

Je ne connais pas le milieu de la littérature, je n’y ai pas d’entrées ni n’ai fréquenté les salons. J’y vais donc très modestement, sans aucune autre attente que l’espoir.

Le plus dur reste à faire: accepter de ne plus penser à ce texte et surtout, mais surtout, forcer le moulin à imagination à rouler de nouveau sa roue. Il ne faut pas retomber dans le silence.

Je vais quand même avoir la politesse de laisser aux Mailles sanguines la chance de survivre. J’ai de toute manière des rénovations à terminer!