Ce qui étonne quand on se promène dans son quartier est la multitude d’artefacts supposément esthétiques, ou qui offrent des beautés handicapées, délaissées, voire désoeuvrées. Tous les goûts et croyances sont certes dans la nature, et mon commentaire est aussi inutile que ces objets qui ne valent rien avec lesquels on fait semblant d’agrémenter l’ordinaire.
Déjà s’il y avait de véritables plans d’urbanisme dans cette ville, s’il y avait une forme d’éducation artistique, un minimum de bienséance visuelle nos rues ressembleraient sans doute moins à des parcs d’amusement abandonnés. Le dehors n’est pas un placard où l’on empile ce qui encombre.
Et les décorations de Noël arrivent bientôt. Misère... Mon Dieu, si vous existez, délivrez-nous donc, une fois pour toute, de ce mal.