Le silence de nos désirs

Le silence de nos désirs, de nos actes involontaires de possession, de survie. Notre pulsion haïku qui propulse nos mains vers la planète d’une peau. Nous, météores passifs, ultimes destructeurs qui, par notre humble présence, peut anéantir des cœurs, tétaniser une existence.

Savons-nous bien mesurer nos paroles ? Connaissons-nous notre ombre ? Faisons-nous vraiment le bien ?

La joie, en nous, lorsque nous écoutons le feu sans vergogne de notre présence. La paix en soi, quand on abaisse les paupières, on se tourne vers les profondeurs de la caverne pour entendre chanter des oiseaux aveugles. La quiétude, la beauté d’un nombre mille fois recouvert d’or.

Ne pas trop en dire, car le silence n’aime pas les discours.