Oui, la beauté du monde dépasse notre entendement et nos logiques. Wittgenstein avait compris que notre pensée ne pouvait s’enfermer totalement dans la science, que malgré son insistance, cette dernière en arrivait immanquablement à une fin de non recevoir de la Nature. Ô la Nature, la seule manifestation qui nous prouves que nous ne rêvons pas. La réalité est un fait qui se décrit mais qui ne s’explique pas. Tant mieux si des générations de découvertes nous enivrent et tans pis si elles nous ne nous empêchent pas de boire à la ciguë de la covid.
Je pose souvent mon regard sur les choses en constatent la prévalence, l’ordre et leur caractère implacable. Saturne et Pluton ont beau se joindre dans le ciel et nous apporter la peste, ils ne sont pas celle-ci. Ils ne sont qu’une image de ce que nous ne nous expliquons pas.
Oui, la beauté de ce que l’on crée dépasse la compréhension de ce que nous sommes. Et le silence béat qui s’ensuit est la meilleure eulogie de nos existences aisément fanées.