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Un Catalan m’écrit

4 juin 2012

Un ami catalan est en train de lire mon dernier roman publié, Les Années-rebours. Le livre n’est plus sur le marché. Il l’a donc emprunté à la bibliothèque. Je me permets de recopier ici ce qu’il vient de m’écrire. Je laisse le texte tel quel (et on comprendra pourquoi).

Je n’ai pas relu ce roman depuis sa publication. En fait, je ne relie jamais ce que j’ai écrit auparavant. Peut-être devrais-je le faire, ne serait-ce que pour éviter de me répéter !

Il fait gris aujourd’hui, et ce courriel est plus qu’un rayon de soleil pour moi.

J’ai t’ecri parce-que je voudre te done mon humble opinion sur ton roman, memme si je ne le pas encore fini. Je part pour Barcelona jeudi prochaine et je ne crois pas pouvoir finir de la lire avans mon depart.

Je veux encore une fois te demander de me pardoner pour masacre la belle langue francaise, mais malgre la gene que me produit de le faire, j’ai ne aucune envie de faire un efort pour i remedier. C’est comme ca. Je trouve que ca me donne de la personalite fair 4 faute d’ortografie dans un mot de 3 lettres.

Voi-la mon bouquet de fleures:

Je suis tres impresione. Peut-etre tu touches a diferents domaines, mais il n’y a pas de doute que seulement un ’’vrai’’ ecrivent peu ecrire comme toi tu le fait. J’ai beacoup plaisir a lire ton roman, et ca, memme si c’est ne pas le genre de roman que je lie d’habitude. Par mon acendent sagiter, j’ai presque toujour le gout d’etre ailleur, dans d’autres epoques, et dans autres lieux et j’ai une preferance pour les bon romans historiques, pour la literature sudamercaine, et pour des recits d’explorteurs amazoniens, par exemple. Tout ca pour te dire que je n’ai pas l’habitue de lire un roman contemporaine intimiste et puis...., tu sait quoi?.....tu as l’honeur d’etre mon premier auteur quebecois!

J’ai ne rien d’un intelectuel, et encore moin d’un critique literaire pour qui son trabaille consiste toujour en comparer une euvre a une autre. Pour moi, la principal comparaison, c’est cette-la qu’il y a faire entre les pages ou la toile en blanc et les euvres cristalise. Ca reviens seulement a l’auteur de changer quelque chose a son euvre et nous les lecteurs on doit prendre cette la tel que la generosite de l’auteur nous la libre. C’est pour ca que j’ai ne aucune intencion de juger quoi que se soi et seulement essayer de te transmetre commen jusque-la, j’ai REAGIT a la lecture de la motie de ton roman.

Comme j’ai deja dit au debut, je suis impresione par ta facon d’ecrire. Je trouve ton ecriture d’une gran beaute et inteligence. La premire frase qui ma fait bondir ca ete: "les vieux, qui auront fait fi des advertissements lances par les media iron encore plus lentement, AURON DU MAL A FENDRE LA TEXTURE VISQUEUSE DES GENTS. Osti! C’est genial! C’est dans des momments comme celui ci qu’un artiste revele une nouvelle piste sur la realite au reste des hommes. Bravo! Et puis il y a plaine d’autres moments tres beaux: ’’Remi plonge, l’eau proteste puis se referme sur lui" ou "ne pas le savoir revele du courage des inocents aux mains pleines".

J’aime suivre les aventures de ce beau Remi qui est a la recherche de quelque chose qu’il prend pour de l’amour fisique a l’aube de la maturite. J’ai ne sait pas s’il trouve quesque il chreche a la fin. Il faudra que j’attend. Mais je crois qu’il aura une surprise en decouvrant que quesque il cherche est une autre chose. Mais... peut etre c’est un sujet pour une suite.

Au debut, la gran activite sexuel de Remi ca m’a sourpris, mais apres j’ai realise que moi a son age j’etais un peut comme lui, seulement j’avez oublier. J’ai trouver tres bandant la baise avec Luc.

Toute l’histoire se passe dans un contexte onirique. On est plonge dans la canicule, dans un cartier ou il y a de picines dans le cours, mais ou il y a au memme temps des voisins qui montent sur les toits.

Je trouve que le diferents personages aparesse a Remi com les rencontres qu’on a par fois dans un reve. Il me viene a la tete la promenade d’Orfee a l’autre cote du miroir dans le filme de Cocteau. On sait bien que tous les personages dans un reve ne sont que parties de nous memmes, alors Remi quand questione au tour de lui c’est a lui memme qui pose les questions et au memme temps l’auteur pose les questions au lecteur. Au debut, j’etais interese par cettes questions mais par moment j’’etais aussi irrite. Peut etre je fait une resistence? ou c’est l’envie de crier a Remi: cherche pour de vrai!!!! ou encore...tu vas voir mon beau Remi, le temps va se charger de te donner une lecon! Tu vas l’avoit ta reponse!
Bon, a vrai dire, maitenant je ne sait pas si je parle de Remi ou de moi. Je vais le laisse com ca pour le moment.

Seulement te dire encore que j’aime beacoup ton roman i que ca me donne du plaisir le lire.

À mon tour de te dire, cher ami, que j’aime tes fautes et d’avoir pu te toucher ainsi par mes écrits est une grande joie pour moi.

Bon voyage.