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On aura marché sur Terre

24 décembre 2011

On aura à Montréal un filet blanc pour Noël. La nuit aura été glaciale, mais cela se radoucit. Dans quelques heures, je renoue avec la tradition de la messe de minuit-qui-n’est-plus-à-minuit-car-maintenant-c’est-trop-tard-pour-prier-le-bon-dieu.

Je n’ai jamais eu la fibre des événements programmés et ça ne s’améliore pas (ou détériore, c’est selon) avec le temps. Noël est pour moi la période où mes clients s’en vont en vacances en me laissant de l’ouvrage à faire durant leur absence. La fin de l’année est également le temps de voir combien je devrai payer à l’impôt et me demander s’il ne me faudrait pas faire une quelconque dépense pour le « bureau ».

Les Fêtes marquent le temps qui passe, et c’est le moment de nous souhaiter d’autres bons pas sur la Terre. Qu’adviendrait-il si, au quotidien, on s’en souhaitait tout autant ? Et si, au fil du temps, nos « bonjour » et nos « bonne soirée », « bonne nuit » étaient formulés avec ferveur, voire avec spiritualité ?

Et si la vie, notre trace, devenait le sacerdoce renouvelé de trouver notre bonheur et celui des autres ?

Nous n’aurions plus besoin de Noëls ni de jour de l’An pour nous le rappeler ? Peut-être pas. Après tout, toutes les occasions sont bonne pour prendre un petit verre...